99% des entrepreneurs en MLM rencontrent ce scénario frustrant : tu planifies, tu réfléchis, tu t’organises… mais au moment d’agir, rien. Pas de manque de volonté, ni d’ambition. Pourtant, l’action semble impossible, comme si une force invisible te retenait.
Bel exemple d’un auto-sabotage en MLM, un cercle vicieux qui te prive d’avancer.
La bonne nouvelle ?
Ce n’est pas une question de compétences ou d’intelligence. C’est ton cerveau, qui cherche en secret à te protéger.
Protéger de quoi ?
De l’échec, de la critique, ou même d’un succès que tu ne saurais pas gérer. Ces peurs, bien qu’invisibles, dictent tes comportements sans que tu t’en rendes compte.
Et si rien ne change, combien de rêves seront abandonnés avant même d’avoir essayé ?
Imagine-toi dans un an, au même point qu’aujourd’hui. Frustré, plein de regrets, observant ceux qui ont osé avancer pendant que toi, tu hésites encore. Est-ce vraiment ce que tu veux ?
Il est temps de comprendre ces mécanismes et de les contourner. Cet article décortique les blocages mentaux et te propose des stratégies inversées, efficaces et inattendues, pour enfin débloquer l’action.
Les mécanismes de l’auto-sabotage : comprendre ce qui coince
1. Protéger son ego en fixant des objectifs irréalisables
« Je vais gagner 10 000 euros ce mois-ci. » Qui n’a jamais énoncé une ambition aussi grande ? Ton cerveau adore ces grandes déclarations… mais il sait aussi que l’échec est presque assuré.
Pourquoi ? Parce qu’un objectif trop grand devient une excuse parfaite pour ne pas agir.
- Le paradoxe : Tu échoues, mais tu te dis : « Je visais trop haut, c’est normal. » Ton ego reste intact, et les autres te félicitent d’avoir osé.
- Ce que ça révèle : Le véritable blocage vient de la peur de devoir rendre des comptes si tu fixes un objectif réaliste et échoues malgré tout.
En d’autres termes, ton cerveau préfère l’illusion de l’effort à l’idée d’un échec tangible. Te reconnais-tu dans ce schéma ? Pour avancer, il faut comprendre que viser réaliste n’est pas moins ambitieux, mais une manière de construire des victoires progressives.
Parfois, nous nous fixons des objectifs démesurés, persuadés qu’il suffit d’y croire fort. Mais ce biais d’optimisme peut rapidement nous jouer des tours. Découvre comment l’éviter ici.
Cela nous amène au prochain mécanisme qui freine souvent nos actions…
2. La dissonance cognitive : une image sociale mal assumée
Tu veux réussir en MLM, mais ton cerveau lutte contre cette étiquette : « marketeur de réseau ». Plus ce que tu fais (vendre, recruter) est éloigné de ce que tu veux projeter comme image, plus ton cerveau freine.
Tu crains qu’on te voie comme un vendeur opportuniste ou que ton entourage critique tes choix. Ce conflit interne te pousse à l’inaction. La clé ici est d’accepter cette étiquette ou de la redéfinir.
Comme le disait Ralph Waldo Emerson : « Ce que vous faites parle si fort que je n’entends pas ce que vous dites. » Tes actions finiront toujours par parler plus fort que les étiquettes que l’on te colle.
Ce blocage identitaire ne touche pas que les vendeurs. Même les leaders en MLM peuvent être victimes d’un auto-sabotage inconscient
Et toi, comment redéfinis-tu ton rôle pour qu’il soit aligné avec qui tu es vraiment ?
3. Le confort du statu quo
Chaque fois que tu évites une tâche inconfortable (contacter, relancer, prospecter), ton cerveau récompense cette évitement par un soulagement temporaire. Résultat : tu renforces une habitude d’inaction.
Imagine ceci : tu décides de repousser un appel important. À court terme, tu ressens une satisfaction immédiate, mais à long terme, la tâche inachevée devient une source d’angoisse accrue. C’est un cercle vicieux.
Pour briser cette habitude, commence par une micro-action : rédige simplement le premier mot du message ou ouvre la page de contact. Réfléchis ensuite à la sensation que tu éprouveras une fois la tâche accomplie.
Tu vois le contraste ? Ce petit déclic émotionnel peut suffire à amorcer le changement.
Les solutions classiques (et pourquoi elles échouent)
Avant de passer aux stratégies inversées, voici pourquoi les solutions courantes déçoivent souvent :
- Fixer des grands objectifs motivants : Inefficace si l’objectif est trop ambitieux.
- Chercher à se motiver : La motivation fluctue et n’est pas toujours présente.
- Remplacer les pensées limitantes : Cela demande une énergie mentale immense, difficile à mobiliser en état de blocage.
En fait ce sont des stratégies efficaces.. parfois. Elles demandent tellement d’énergie que, pour être honnête, si on peut réaliser cela, c’est que l’on a déjà la capacité à dépasser ses propres stratégies nous permettant d’avoir un auto-sabotage très efficace 🙂
Et toi, combien de fois as-tu essayé ces méthodes sans succès ?
Il faut être plus subtil !
Les 3 stratégies inversées pour débloquer l’action
1. Transforme les cibles en non-enjeux : le “zéro pression”
Ne commence pas par tes meilleurs prospects, mais par ceux que tu considères comme des cas perdus. Par exemple, écris à quelqu’un que tu es sûr qu’il dira non. L’idée est simple : en te focalisant sur des cibles sans enjeu, tu réduis la pression psychologique liée à la peur de l’échec.
L’absence d’enjeu te permet de pratiquer, de te détacher du résultat, et de gagner en confiance. Parfois, ces interactions produisent même des résultats inattendus, ouvrant des opportunités que tu n’avais pas envisagées.
- Application :
- Liste 5 contacts où le refus ne te ferait ni chaud ni froid.
- Envoie un message simple et direct.
Agir sur ces cibles sans enjeu réduit la pression psychologique. Tu pratiques, tu t’améliores, et parfois même, tu obtiens des réponses inattendues.
2. Limite-toi volontairement
Pose-toi une règle stricte : « Je n’accomplis qu’une seule tâche. » Par exemple, décide d’envoyer un seul message aujourd’hui.
Ce petit geste réduit le poids mental associé à une montagne de tâches. Une fois cette tâche réalisée, tu ressentiras un sentiment de satisfaction, et il est fort probable que l’envie d’en faire plus vienne naturellement.
Il te faut tenir bon et ne pas dépasser la limite fixée, c’est important. Sinon c’est un peu comme se croire prêt à traverser la manche à la nage car tu as traversé la piscine avec facilité. Non !
Si tu t’es dit : « 1 contact par jour pendant 1 semaine ». Commence par le faire. Ensuite avise. Ne te dit jamais « trop facile pour moi, j’augmente ! »
Mais même si ce n’est pas le cas, le principal est d’avoir pris un premier pas. Et ce premier pas, aussi minuscule soit-il, est souvent celui qui change tout.
3. Joue avec l’anticipation négative : autorise-toi à échouer
Imagine le pire scénario : ton message est ignoré, ton appel se passe mal, ta présentation échoue. Maintenant que tu as accepté cette possibilité, prends cela comme une opportunité d’expérimentation.
Dis-toi que chaque erreur te donnera des pistes pour t’améliorer. Par exemple, décide d’appeler un prospect en te disant que c’est uniquement pour apprendre et non pour convaincre. Chaque échec te donnera un retour précieux pour ajuster ta démarche.
Avec cette approche, l’échec cesse d’être une menace et devient un outil d’amélioration. Tu peux maintenant avancer avec légèreté.
Et, si ton cerveau bloque et te pousse à remettre à plus tard, c’est souvent parce qu’il est surchargé d’informations. Découvre comment mieux apprendre et passer à l’action ici.
Conclusion : Le secret du mouvement
L’auto-sabotage n’est pas ton ennemi. C’est un message, un signal que ton cerveau tente de t’envoyer. Mais t’es-tu déjà demandé combien de temps tu peux encore attendre avant d’agir ? Combien de fois vas-tu laisser cette peur dicter tes choix ?
Le vrai changement n’est pas spectaculaire. Il commence par un pas, aussi petit soit-il. Et si ce pas, tu le faisais aujourd’hui même ? Car chaque action, même minuscule, détient le potentiel de briser ce cycle.
La question est simple : que feras-tu différemment aujourd’hui pour te libérer de cette boucle ? Pas demain. Pas dans une semaine. Maintenant.
Ressources supplémentaires :
